PSP, TPP et open banking : comment choisir la solution la plus adaptée à votre entreprise ?
Actualités

PSP, TPP et open banking : comment choisir la solution la plus adaptée à votre entreprise ?

Paiement
Agrégation
14/11/2025

Le monde des paiements et des données bancaires évolue à une vitesse impressionnante. Derrière les achats en ligne, les virements instantanés ou la gestion automatisée de la trésorerie, se cachent des acteurs aussi essentiels que méconnus : les PSP et les TPP. Deux sigles qui, pour beaucoup d’entreprises, demeurent encore un peu flous. Pourtant, comprendre leurs différences est clé pour choisir les bons partenaires technologiques et optimiser ses flux financiers.

Nous allons donc démêler ensemble ces acronymes, explorer leurs rôles respectifs et, surtout, voir comment ils se complètent pour répondre aux nouveaux usages des entreprises modernes. Et bien sûr, Bridge servira de fil rouge pour illustrer concrètement ces transformations.

Les PSP : les artisans historiques du paiement moderne

Les Prestataires de Services de Paiement (PSP) ont posé les fondations du commerce numérique. Ce sont eux qui permettent, chaque jour, de régler une commande sur un site, de souscrire un abonnement ou d’effectuer un paiement récurrent. Stripe, Adyen, Mollie ou PayPal ont ainsi façonné l’expérience de paiement telle qu’on la connaît aujourd’hui.

Leur rôle ? Connecter le marchand au réseau bancaire du client. Lorsqu’un consommateur achète un produit sur une boutique en ligne, le PSP orchestre l’ensemble du processus : autorisation bancaire, chiffrement des données, vérification du 3-D Secure, gestion de la fraude. Tout cela, en quelques secondes.

Ce modèle a fait ses preuves : il repose sur la carte bancaire, devenue le socle du e-commerce. Mais à mesure que les usages évoluent – achats transfrontaliers, paiements instantanés, abonnements flexibles, automatisation B2B – cette architecture historique montre ses limites.

Les TPP : une nouvelle génération née de l’open banking

Le PISP (Payment Initiation Service Provider) bouleverse le schéma classique du paiement. Ici, plus de carte, plus d’intermédiaire : le client autorise sa banque à exécuter un virement depuis une interface fluide et sécurisée.

Prenons un exemple simple : une PME facture un client pour 4 500 €. Avec un PSP, la transaction nécessiterait l’usage d’une carte bancaire, soumise à des frais et à un risque de rejet. Avec un TPP en mode PISP, le client sélectionne sa banque, valide, et le virement est exécuté en quelques secondes — souvent à des plafonds jusqu’à 30 fois supérieurs à ceux de la carte, sans date d’expiration ni commission excessive.

Pour les entreprises, les bénéfices sont concrets :

  • Encaissements accélérés et coûts réduits.
  • Moins d’échecs de paiement, plus de fiabilité, d’irrévocabilité et d’instantanéité.
  • Intégration simple et directe dans les outils comptables, ERP et systèmes existants.
  • Visibilité en temps réel sur les règlements.

Bridge API, par exemple, permet déjà de relier factures, paiements et reporting au sein d’un même environnement sécurisé — un gain de temps et de sérénité pour les équipes financières.

L’AISP : la donnée bancaire au service de la gestion

L’autre visage du TPP, c’est le AISP (Account Information Service Provider). Son objectif : agréger les comptes bancaires d’une entreprise pour offrir une vision consolidée et dynamique de sa trésorerie.

Fini le temps où les DAF devaient jongler entre cinq interfaces bancaires pour connaître leur solde global. Avec un AISP, tout est centralisé et actualisé en temps réel.

Résultat :

  • une réconciliation automatique entre paiements et factures ;
  • des prévisions de trésorerie fiabilisées ;
  • des tâches manuelles considérablement réduites ;
  • une meilleure anticipation des besoins de liquidités.

Ces fonctionnalités deviennent vite essentielles pour toute direction financière cherchant à piloter finement sa trésorerie et à sécuriser ses flux.

PSP et TPP : concurrence ou complémentarité ?

Longtemps perçus comme deux modèles opposés, PSP et TPP sont en réalité hautement complémentaires. Le premier apporte la stabilité et la couverture universelle des paiements par carte ; le second, la vitesse, la transparence et la connexion directe au compte bancaire.

Dans les faits, beaucoup d’entreprises combinent les deux :

un PSP pour les paiements carte ou wallet, notamment en B2C ;

un TPP comme Bridge pour les virements instantanés, les encaissements B2B et la gestion des données bancaires.

Cette hybridation des solutions ouvre la voie à des parcours de paiement plus fluides et à une meilleure exploitation de la donnée financière. L’avenir ne se jouera donc pas entre PSP et TPP, mais dans leur capacité à coexister intelligemment.

Cas d’usage : du e-commerce à la gestion de trésorerie

Les cas d’usage se multiplient à mesure que les entreprises découvrent les possibilités de l’open banking :

  • Dans le e-commerce : proposer le virement instantané comme alternative à la carte, notamment pour les achats de forte valeur (mobilier, voyage, électronique).
  • Dans le B2B : réduire les délais de règlement, automatiser les rapprochements bancaires, améliorer la visibilité sur les encaissements.
  • Dans la fintech : alimenter en données bancaires les applications de scoring, de crédit ou de gestion financière.
  • Dans la gestion d’entreprise : consolider automatiquement les positions bancaires pour affiner les prévisions de trésorerie.

Dans tous ces cas, Bridge agit comme un connecteur fiable entre les banques et les systèmes métiers des entreprises, garantissant sécurité, conformité et performance des flux.

Conclusion : le futur du paiement est ouvert

Le paysage des paiements s’élargit. Les PSP ont démocratisé le paiement numérique, les TPP en repoussent aujourd’hui les frontières. Ensemble, ils forment une chaîne complète : l’un assure la stabilité, l’autre apporte la souplesse et la rapidité que le marché attend.

Bridge, en étant agréé à la fois PISP et AISP, illustre cette évolution. L’entreprise ne se contente pas de traiter des paiements : elle aide les sociétés à connecter, automatiser et comprendre leurs flux financiers. C’est cette combinaison entre technologie, conformité et pédagogie qui fait toute la différence.

L’avenir du paiement sera ouvert, intégré, et à l’image des entreprises qui l’adoptent : plus agile, plus intelligent et plus connecté.

Articles les plus récents